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Messages

Affichage des messages du juillet, 2009

Hommage posthume à Laurent

Il m'arrive de jetter un coup d'oeil à notre feuille de chou nationale (La Nation). Eh oui! Il m'arrive de le faire car, de temps en temps, elle publie des choses qui me reconnectent avec mon pays. C'est rare, mais ça arrive. Dans l'édition No 114 du 21 juillet, un article signé Nassib rendant hommage (à titre posthume) à Said Dirieh 'Laurent' a attiré mon attention. Dans cet article, l'auteur parle de la vie et de l'oeuvre de ce grand djiboutien qu'était Laurent. Une oeuvre abondante et une vis inspirante. Il souligne le caractère extraordinaire des grands accomplissements du défunt. Cette partie-là (l'oeuvre) je la connaissais. Quel djiboutien de ma génération, n'a pas connu «iskool Laurent» , situé dans une peite rue, pas très loin loin de daar-dheere ? Nassib a rappelé les grandes lignes de cette oeuvre, c'est tout à son honneur. Merci et bravo. Ce journaliste a aussi souligné le caractère extraordinaire de la vie du personnage

Une bibliothèque vient de brûler

Innaa Lillaah wa innaa Ileyhi rajicuun. Je viens d'apprendre la triste nouvelle de la mort du grand abwan Hassan Elmi Diriyeh (AHN) appelé à Allah, le samedi 11 juillet 2009. Feu Hassan a laissé dans le deuil 6 de ses enfants et 10 petits-enfants, à qui je dis 'Samir iyo imaan' . Quant au marxuun, je prie Allah de lui ouvrir toutes grandes les portes de son paradis. Né en 1933 à Djibouti, Hassan Elmi a fait autorité dans le domaine de la culture en langue somalie pendant plus de 50 ans. Il était auteur . Au cours de sa longue carrière, il a écrit un nombre incalculable de pièces de théâtre comme «sadex baa isku fantay» . Toutes les chanteuses et tous les chanteurs djiboutiens connus ont chanté plusieurs dizaines des chansons écrites par le marxun (Saïd Hamargod, Abdi Nour, Neima Djama, Nadifo Hadji, Fadoun Doualeh, Ismahan Houmed, etc.) Il fut acteur et comédien. Il a fait partie des plus grands maîtres du rire djiboutien. Il a joué aux côtés de Ibrahim Gadhlé (AHN), de

Hakuna Matata Africa

Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, le premier voyage en Afrique noire du premier président noir de l'histoire des États Unis d'Amérique a été loin des habituelles tournées folkloriques des dirigeants des grandes puissances. Il y a du nouveau. Donc de l'espoir car on ne nous avait pas habitué à ce que nous venons de voir. Tout d'abord, le choix de la destination. Pourquoi le Ghana? Il aurait pu choisir le Kenya, le pays de ses ancêtres. Il aurait pu se faire prendre en photo au milieu d'une foule colorée agitant des centaines de milliers de petites bannières étoilées. Il aurait pu passer une nuit dans le village de la branche africaine de sa famille. Exotisme garanti! Il aurait pu simuler quelques pas de danses masai. Il aurait pu emmener Michelle et les enafnts dans un safari parc avec grand fauves au premier plan et le Kilimanjaro à l'horizon. Il aurait pu clôturer le tout par un somptueux banquet à Nairobi et aurait signé quelques chèques au

Quel régime pour notre pays?

Pour commencer un petit point sur les sujets polémiques que j'ai abordé dans mes articles précédents. Chers compatriotes, je ne suis pas un homme politique, je ne cherche donc pas à plaire. Je ne suis mandaté par personne, je ne représente donc que moi-même. Je ne suis ni prophète ni dévot, je suis donc un simple citoyen lambda. Je n'ai pas le monopole de la vérité, je n'exprime donc que la mienne, même si elle dérange. Pour exprimer mes idées, j'ai signé 11 articles dans ce blog qui couvrent différents sujets et c'est loin d'être fini (je n'ai pas tout dit). En dernier lieu, je n'ai pas commencé mon activisme une fois en sécurité au Canada. "Dans une autre vie", au pays, j'ai été l'éditeur de plusieurs bulletins de nouvelles tous classés «subversifs» (syndicats, partis clandestins, etc.) Pour le reste, libre à chacun de me coller l'étiquette de son choix car je suis pour la liberté d'expression et la diversité des points de v

Qui est quoi?

Comme je m'y attendais un peu, mon article sur les autochtones de Djibouti a provoqué une avalanche de réactions. Certaines ont été laissées en commentaires dans le blog lui-même (je vous laisse le soin d'y jeter un coup d'œil) et d'autres m'ont été envoyées directement sous forme de courrier électronique. J'ai même reçu quelques menaces (indirectes). J'ai donc jugé bon de revenir sur le sujet non pas pour changer de cap, mais pour le maintenir! Chers compatriotes, ce qui est bien dommage, c'est que la plupart des réactions proviennent de parfaits anonymes. Ce genre d'attitude me rappelle les «shadirré» , ces tristement célèbres indics qui dénonçaient les leurs aux français pendant les années de la lutte pour l'indépendance, en se cachant derrière un voile noir (shadir). Ceux qui se cachent sont des «shadirré». Rien de moins. Sinon pourquoi cachent-t-ils leurs identités? Pourquoi cachent-t-ils leurs visages et leurs noms? C'est simple.

Une vidéo de Ali Couba

Chers compatriotes, J'ai reçu l'enregistrement un vidéo du Dr Ali Couba de Uguta-Toosa. Je diffuse ce document non que je suis membre de son parti ni que je suis d'accord avec toutes ses idées mais pour trois raisons essentielles : Ali Couba est un opposant djiboutien comme moi. C'est un homme qui affiche ses idées sans détours (qu'elles plaisent ou non)! C'est un opposant notoire qui n'a jamais, à ma connaissance, trempé indûment sa gamelle dans la grande soupière des deniers publics. En clair, ce n'est un voleur en disgrâce qui a rejoint l'opposition pour avoir une autre chance de négocier son retour. Je vous invite à partager avec moi cette dernière vidéo resynchronisée (cliquez sur le lien) http://www.youtube.com/watch?v=IgEevan8src Bon visionnement.

Chère djiboutianité...

Mohamed Houssein, un jeune djiboutien d'Ottawa m'a transmis le texte suivant qu'il a déjà publié dans Wajib. Avec sa permission, je vous le présente pour que vous le partagiez avec moi. Chère djiboutianité, suis-je vraiment à ta portée ? Par Mohamed Houssein Depuis l'existence de la république de Djibouti, c'est-à-dire depuis son accession à l'indépendance en 1977, la notion 'djiboutianité ' n'a vraiment jamais eu la place qui aurait dû être la sienne dans l'esprit des djiboutiens. Pourtant, ce vocable à vocation nationale et sociétale devrait prendre ses racines dans notre société dès les premières heures de notre indépendance. Seulement, voilà que le pays est indépendant depuis 30 ans et que la djiboutianité nous fasse toujours défaut. Qu’est ce qui s'est passé alors ? D'où vient le hic ? Qu'est-ce qui a pu empêcher l'émergence de cette valeur nationale et citoyenne ? Pour essayer de répondre à ces quelques questions, essayons