DJIBOUTI Matin, DJIBOUTI Midi, DJIBOUTI Soir

Malgré le froid, ce samedi 17 décembre, comme nous l’avions déjà annoncé, une quarantaine de personnes (dont des djiboutiennes, des djiboutiens et des amis de Djibouti) se sont rassemblées silencieusement dans l’enceinte du Parlement Canadien de 14h00 à 15h30, pour commémorer le 20ème anniversaire du massacre d’Arhiba, perpétré par l’armée et les forces de l’ordre le 18 décembre 1991, en pleine capitale. La cérémonie s’est déroulée dans le calme et le respect qui sied au parlement, ce haut lieu de la démocratie canadienne. Une nouveauté cette année : la plupart des participants se sont bandé la bouche à l’aide d’un tissu noir! En attendant le compte rendu, voici un montage vidéo. Source: Djiboutii.net

Ottawa: Cérémonie de commémoration du massacre d’Arhiba du 18 décembre 1991 Une fois n’est pas coutume, malgré le beau soleil de ce samedi 17 décembre, c’est par un froid de canard qu’une quarantaine de personnes (dont des djiboutiennes, des djiboutiens et des amis de Djibouti) se sont rassemblées silencieusement dans l’enceinte du Parlement Canadien de 14h00 à 15h30 , pour commémorer le 20ème anniversaire du massacre d’Arhiba, perpétré par l’armée et les forces de l’ordre le 18 décembre 1991, en pleine capitale. Rappelons que durant ce massacre, près de 60 civils innocents et sans défense ont perdu la vie et près de 300 personnes ont disparu ou, été blessées à des degrés divers. À ce jour, les commendataires et les hauts responsables directement impliqués dans ce crime, loin d’être traduits en justice, sont tous montés en grade! Comme d’habitude, la cérémonie s’est déroulée dans le calme et le respect qui sied au parlement, ce haut lieu de la démocratie canadienne . Une n

L'information que j'ai publié dans l'article précédant comporte quelques erreurs. Voici un court rectificatif. L'émission "Afrique +" de CHUO n'a pas été fermée purement et simplement comme il m'a été préalablement communiqué par une source via les médias sociaux. En fait, l'administration de l'Université d'Ottawa a gardé cette émission que les fidèles auditrices et auditeurs peuvent toujours écouter et à la même heure à la même station. C'est plutôt l'émission du matin "Jambo Ottawa" qui a des problèmes actuellement. Je reviendrai sur cette affaire quand j'aurai des détails. Mais le problème de fond lui demeure: notre dépendance vis à vis de médias que nous ne contrôlons pas! À suivre.

Flash info: CHUO ferme l’émission “Afrique+”! Je viens d’apprendre l’affreuse nouvelle et les mots me manquent pour qualifier ce geste irresponsable de l’administration de l’Université d’Ottawa qui vient de fermer l’émission “Afrique+” de la radio CHUO FM 89.1 animée par mon ami Jean-Marie Vianney. Voilà une autre giffle magistrale et un mépris de plus à notre communauté au sens le plus large . Mais je ne suis pas surpris, ces derniers temps, il faut être aveugle pour ne pas constater que tous ceux et celles qui ne s’alignent pas sur l’intoxication de masse proférée par les faiseurs d’opinion à la solde des multinationales, aka "journaux", se font lyncher et descencdre pour toute sorte de prétexte, les plus courants étant, un "manque de financements", une restructuration "inévitable", et que sais-je encore. J’ignore ce qui nous a été servi cette fois en guise d’excuses et ne veux surtout pas le savoir car, comme à l’accoutumée, ça sera encore

IOG persiste et signe: Le docteur Adawa Hassan Ali a été démis de ses fonctions de ministre de l’Éducation nationale par un décret présidentiel, tout droit sorti du chapeau magique d’IOG. Il n’y pas eu remaniement du gouvernement. Non. Juste un décret présidentiel pour virer sans sommation, un trouble fête. Décret déplaçant par ailleurs, le ministre de l’habitat à l’Éducation et, parachutant monsieur Hassan Omar Mohamed, un proche cousin de la victime, comme “remplaçant”. À travers ce geste, la population de Tadjourah qui pensait avoir enfin “quelqu’un” dans le gouvernement Tidji*, vient de recevoir un autre coup dur en pleine figure. En effet, le “remplaçant”, Hassan Omar Mohamed , est connu pour le zèle qu’il déploie pour faire plaisir au maître de Beit-el-Wali. N’a-t-il pas un jour emprisonné sa propre sœur représentante de l’ARD (un parti pourtant “légalisé” au pays) à Tadjourah? Il y aura des mécontents, là-bas, c’est sûr. Mais, pas assez pour ramener à la raison I

Le jeudi 27 septembre 199 0, vers 19heures, 4 hommes arrêtent un taxi pour demander au chauffeur de les conduire au lieu dit «Jaman-Cas»* où ils auraient un véhicule en panne. Arrivé à destination, le conducteur est purement et simplement ligoté par les 4 passagers. Ce n’est pas tout: son véhicule fut volé par les 4 malfaiteurs. Le chauffeur, «Carrabloo» de son surnom est donc laissé attaché, là-bas. Aux environs de 21 heures, l’attentat du Café de Paris est commis. Plusieurs dizaines de personnes (essentiellement française) sont blessées à des degrés plus ou moins grave et deux enfants innocents y perdent la vie: un petit cireur de chaussures djiboutien et un petit français. Selon les premiers témoignages, ceux qui ont commis cet acte à la fois lâche et ignoble, «ont lancé plusieurs grenades et pris la fuite à bord d’un taxi». Ces premiers témoins avaient donné une description sommaire du véhicule et des ses 4 occupants. «Une recherche» est lancée… Autour de 20 heures

Ce samedi 1er octobre 2011, nous étions, comme prévu, à la Colline du Parlement d’Ottawa où se tenait pour la première fois, la commémoration du 21 anniversaire de la répression aveugle qui a ciblé la communauté Gadabourci suite à l’attentat du Café de Paris, le 27 septembre 1990. Attentat commis par, faut-il le rappeler, la police politique du régime totalitaire qui sévit à Djibouti depuis. Dans un premier temps, en tant que coordonnateur de cette cérémonie de commémoration, permettez-moi de remercier chaleureusement ceux et celles parmi vous qui avez répondu présent à notre appel. Merci d’avoir apporté un peu de pommade sur les plaies de ceux et celles qui attendent depuis 21 ans, le même geste de la part de ceux qui «gouvernent» leur pays. Vous avez été nombreux à prendre en main votre responsabilité citoyenne, au contraire des «gouvernants» qui, la tête cachée dans le sable, attendent, comme d’habitude, que le temps efface leurs empreintes de la mémoire collective. V

La manifestation pacifique de la commémoration des événements consécutifs à l’attentat du Café de Paris (27 septembre 1990) aura lieu à Ottawa, comme prévu, ce samedi 1er octobre 2011. Elle se tiendra, comme prévu, autour de la flamme du centenaire de la Colline du parlement d’Ottawa. Les organisateurs nous ont transmis un montage vidéo des pencartes de la manif (4 en français et 4 en anglais) . Ils ont tenu à nous préciser que cette commémoration a quatre objectifs très clairs : commémorer (et condamner) les exactions sur les civils innocents commises dans le passé par la police politique sous les ordres du bourreau en chef Ismaël Omar Guelleh; condamner les opérations de «nettoyage» en cours au nord et à l’ouest du pays et, qui s’étendent maintenant au sud ; prévenir que la violence sur des civils innocents (qui se banalise, faut-il le signaler) ne se poursuivent et ne s’intensifie; condamner la violence contre des civils innocents devenue le seul instrument politique de la dictatur

Malinta Salaasada ee 27ka bishan september ee inagu soo eeddan ayaa ku beegan sanadguurihii 21aad ee shirqoolkii bahalnimo ee ay ka geysteen ciidamada jaajuuska ee Jabuuti, badhtamaha caasimadda dalka, meesha la yidhaa "Café de Paris" . Shirqoolkaa oo ay ku qudh-waayay 2 carruur ah, Tobanaan ruux oo kelena ku dhaawacmeen, waxa laga lahaa Ajande (Agenda) siyaasadeed, bes oo keli ah! Inkasto muddo kasoo wareegtay, waxaan wada ognahay waddamiddii "bariga" ee ku xidhiidhsanaa dalkii la odhan jiray Midowga Sovietiig inay sii burburayeen, min mijihii 80nadii, illaa madaxii 90nadi. Addunka waxa waayahaa ka tagnaa rajo weyn oo lagu filayay dhamaadkii xukumadaha kelidood-taliyeyaasha dhega-adag (inkastoo aynu maanta aragno, ninna ha la yaraato, ninna ha la badnaatee, guud ahaan iyo gaar ahaamba, waxa ka hir-galay arrimahaa!). Hadaba, iyada oo laga shidaal qaadanayo wacyigaa gaarka ah ee taagnaa xilliyadaa, iyaa xukuumaddi madax-weynihii Faransiiska et la odhan j

Le mardi 27 septembre 2011 prochain marquera le 21ème anniversaire de l'attentat du Café de Paris commis par les services secrets djiboutiens (ou plus exactement, la police politique du régime) . Cet acte de barbarie qui a coûté la vie à deux enfants et fait de nombreux blessés avait un objectif et une motivation purement et simplement politiques. Rappelez-vous, même si ça paraît déjà lointain. Les pays du bloc de l'est commençaient à s'effondrer. Le monde entrait dans une période d'euphorie où le totalitarisme et l'obscurantisme perdaient du terrain face à la démocratie (nous savons depuis, que la nature a repris ses droits!). Dans ce cadre, le gouvernement de François Mitterrand, imposait des changements politiques et structurels aux pays africains francophones. En d'autres termes, il rendait l'aide “au développement” conditionnelle aux reformes que chaque pays africain de sa zone d'influence mettrait en place, en ce sens. Résultat : l

Quelle mouche a bien pu piquer l'ARDHD? Le 19 Août 2011, elle publie un article intitulé «(B617) Radio-Trottoir: les oreilles de Guelleh à Ottawa-Un double jeu permanent …. (Lecteur)» signé par un certain «Chiné» se présentant, chose incroyable, comme ex-membre de la Garde Républicaine. Dès le lendemain, plusieurs personnes accusées à tord dans cet article ont envoyé des réactions en guise de droit de réponse. Chacune de ces personnes reçoit une réponse évasive et la promesse d'enlever son nom. Mais, chose bizarre, pas de publication du droit de réponse, pourtant légitime! Quand «Chiné», l'auteur présumé a expliqué à l'ARDHD qu'il n'avait jamais écrit cet article diffamatoire, le document a purement et simplement été enlevé du site. Mais le mal était déjà fait et, c'est apparemment ce que voulaient les vrais auteurs de ce ragot (et le propriétaire du site?). Point de mot d'excuses, point de droit de réponse! Alors quelques questions se posent.

Jack, c'est Jack Layton, le chef du Nouveau Parti Démocratique du Canada (NPD). Jack c'est l'architecte du "Orange Crush" qui a balayé le paysage politique fédéral canadien aux dernières élections législative où il a réussi, contre toute attente, à devenir le chef de l'opposition officielle. Jack a succombé au cancer au petit matin de ce lundi 22 Août 2011, chez lui à Toronto, entouré des siens, à l'âge de 61 ans. On l'aime ou on l'aime pas mais Jack ne laissait personne indiférent. Au nom des miens et en mon nom personnel, je me joint à la population et la classe politique canadienne de toute allégeance pour envoyer mes sincères condoléances à la famille, aux proches et aux partisans de Jack sans oublier Mme Nicole Turmel, députée de ma circoncscription et chef interimaire du NPD. Avant de se taire à tout jamais, Jack a laissé un dernier message aux canadiennes et aux canadiens. Le voici, en français. Chers amis, Des dizaines de mil

Ça fait depuis un bail que je n'ai rien écrit et presque rien dit. En fait c'est depuis avril 2011. Qu'est-ce qui s'est passé et pourquoi ce silence? Me suis-je rangé du côté du «gagnant»? Voilà des questions très légitimes auxquelles je vais essayer d'apporter une réponse. En fait, même si je m'y attendais, j'ai été mis K.O par les résultats de la pseudo-élection présidentielle, comme beaucoup de mes concitoyens. Ce véritable coup d'état électoral ourdi par Ismaël Omar Guelleh et consorts a sapé le moral de beaucoup et, je ne suis pas une exception. Malgré les protestations de masse de la population djiboutienne du mois de février 2011 et malgré l'opposition «unie» sous la bannière de l'UAD, IOG, invariable et égal à lui-même, persiste et signe. Après avoir modifié la Constitution, il se remet sur le trône pour la 3ème fois. Il y a de quoi laisser bouche bée quiconque espérait qu'il écouterait ce peuple devant lequel, en même temps q

J'ai été invité à l'émission «Afrique +» de CHUO 89.1FM (la radio de l'Université d'Ottawa) du samedi 13 Août 2011 qui était consacrée à l'image de l'Afrique (exemple: la fameux discours de Sarkozy à Dakar) et au problème de la famine en Somalie. Voici toute l'émission (moins les pauses musicales). Bonne écoute.

La voix du sud Émission du Mercredi, 10 Août 2011 AM 1670 La voix du Sud est une émission d'analyses et d'information au service des pays du Tiers-monde qui émet sur les ondes de la Radio de l'Université du Québec en Outaouais (UQO) émettant su la fréquence 1670 de la bande AM ou bien sûr, sur internet http://reel-radio.fm/index.php . C'est une émission dynamique qui projette un regard nouveau sur les réalités des pays du Tiers-monde. Chaque mercredi entre 19 heures et 20 heures, la voix du sud aborde avec ses invités une nouvelle thématique qui a rapport aux grands enjeux du sous-développement des pays du sud. C'est une émission d'analyses, de formation et d'information qui fait appel à des experts, à de simples citoyens ou à des étudiants en développement pour scruter les problèmes des pays sous-développés de manière à proposer des solutions durables pour tous et toutes. La voix du sud a consacré son édition du 10 août 2011 aux musulmans qui

Sidii ballantu ahayd, halkan ka dawaada maqaallado is dabajoog ah oo la xidhiidha sanad guurihii 44aad ee ka soo wareegay xasuuqii bahalnimo ee cidamada guumaysiga Faransiisku kula kaceen dadka rayidka ah ee reer Jabuuti ee aan waxba galabsan, 19kii Mars 1967 . Aniga oo ah Xasan C. Aadan, iga gudooma vidéogan aan qabtay 19 malmood ka hor doorashada madaxweyne-nimo ee 8da avril 2011 . Dawasho wacan.

Raison 1. Tout d'abord, Il a lui-même promis de partir après son second mandat, s'il était réélu. Il a promis de partir en 2011. Nous sommes en 2011, à l'issue de son second mandat. Alors, si IOG est un homme de parole, qu'il parte en 2011, conformément à la constitution! Raison 2. Ensuite, moi je pense que IOG n'a pas fait deux mandats! Au moins, depuis l'hospitalisation d'urgence de son oncle Gouled lors du sommet de l'OUA de Cotounou en décembre 1995, IOG était le président de facto de notre pays. Ça lui fera près de 16 ans de règne sans partage. C'est assez pour un homme. Alors, qu'il parte en 2011, conformément à la constitution! Raison 3. Comme son oncle aux dernières années de son pouvoir, IOG est un homme totalement coupé de la réalité. Il est hermétiquement clôturé par une bande d'hyènes insatiables. Tout ce qui entre chez lui est passé au tamis fin. De même tout ce qui sort de chez lui. S'il ne veut pas être le B

Contre toute attente, des systèmes bien rodés et bien huilés, que tout le monde croyait indéboulonnables sont balayés par la révolte populaire, en Tunisie, puis, en Egypte. L'Afrique du Nord et le monde arabe sont ébulition. La Libye est en état de Guerre, le Yémen aussi. Même les émirats et les oligarchies du pétrole ne sont pas épargnés: Bareïn, Arabie Souadite... Le reste de l'Afrique si proche, peut-elle être épargnée? Non. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes maux se traitent avec les mêmes remèdes. À Djibouti, la rue gronde le 18 Février dernier. Le régime panique. Il y a des morts, des blessés, des arrestations, de la torture... Le régime en place depuis 34 ans panique ne trouve rien de mieux que d'instaurer la loi d'exception et d'interdire toute manifestation, en se fondant sur une loi de 1935! Il se fourre la tête dans le sable, malgré les signes des temps observés, un peu partout. C'est dans ce contexte que le samedi 5 mars derni

Au lendemain des événements en Libye, le samedi 26 Février dernier , la radio communautaire ( CHUO FM 89.1 ) de l’université d’Ottawa a organisé un débat sur le thème “L'Afrique: la fin des dicatures?”. J'ai été invité à cette émission en tant que blogueur en même temps que d'autres intervenants de la diaspora africaine ou d'origine africaine. Hélas, l'émission a quelque peu été détournée des son thème du jour . "Je suis resté sur ma faim". Voici donc un montage de l’essentiel de cette émission. Il est important de noter que ce montage est partiel (un peu plus de 30 minutes) alors qu l’émission en direct a duré une heure. Pour des raisons pratico-pratiques, j'ai retiré plusieurs parties à cette émission. Bonne émission.

Comme prévu, ce Samedi 5 Mars 2011, et malgré la pluie et le verglas, les djiboutiens de la région de la capitale fédérale du Canada sont venus nombreux pour manifester leur soutien à leurs frères et soeurs que la dictature moribonde de Ismaël Omar Guelleh a placé sous la loi martiale depuis longtemps et surtout depuis que plusieurs peuples frères (tunisiens, égyptiens…) ont montré la porte à leurs régents-présidents. Les objectifs de notre manifestation étaient de: Affirmer notre solidarité au combat pour la liberté et la démocratie de nos concitoyen Dénoncer les arrestations arbitraires et les tortures de civiles Sensibiliser le gouvernement canadien, la communauté internationale et les médias des atrocités perpétrées par le dictateur sanguinaire de Djibouti sur la population et enfin pour dire haut et fort «IOG DÉGAGE» Voici maintenant les vidéos tournées par l'infatigable MAHDI de Kulanka.com . VIDÉO I VIDÉO II

Comme prévu, ce Samedi 5 Mars 2011, et malgré la pluie et le verglas, les djiboutiens de la région de la capitale fédérale du Canada sont venus nombreux pour manifester leur soutien à leurs frères et soeurs que la dictature moribonde de Ismaël Omar Guelleh a placé sous la loi martiale depuis longtemps et surtout depuis que plusieurs peuples frères (tunisiens, égyptiens…) ont montré la porte à leurs régents-présidents. Les objectifs de notre manifestation étaient de: Affirmer notre solidarité au combat pour la liberté et la démocratie de nos concitoyens Dénoncer les arrestations arbitraires et les tortures de civiles Sensibiliser le gouvernement canadien, la communauté internationale et les médias des atrocités perpétrées par le dictateur sanguinaire de Djibouti sur la population et enfin pour dire haut et fort «IOG DÉGAGE» Faut-il le souligner? À Djibouti, les geôles du pays, les commissariats de police et mêmes les casernes de l’armée sont pleins de milliers de citoyens qmis au

Djibouti24, cet autre site créé par les services secrets du dictateur djiboutien, vient de publier deux vidéos intitulées «situation à Djibouti à 15 heures». Connaissant ce site, les hommes derrière et leurs méthodes, j'ai jeté un oeil attentif à ces vidéos. Comme il fallait s'y attendre, elles ont révélé plusieurs choses. Voici mes commentaires illustrés, réutilisant les mêmes vidéos. À quelle heure a-t-on tourné ces vidéos? Les agents de diversion du régime dictatorial ont filmé les lieux en question bien avant l'heure prévue de la manif. Plusieurs heures avant! Mission accomplie pour créer la confusion. Mission accomplie pour leur campagne de diversion. Ne pouvant pas passer sous silence un tel événement (la manif du 4Mars), il fallait qu'ils en parlent à leur façon et conformément à l'agenda de leur maître. Ils peuvent donc dire qu'ils ont fait leur boulot... IOG, bon cavalier quand il est en campagne, va sûrement leur distribuer des cacahuètes. Bravo. Seul