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Messages

Affichage des messages du octobre, 2011

IOG est infréquentable !

IOG persiste et signe: Le docteur Adawa Hassan Ali a été démis de ses fonctions de ministre de l’Éducation nationale par un décret présidentiel, tout droit sorti du chapeau magique d’IOG. Il n’y pas eu remaniement du gouvernement. Non. Juste un décret présidentiel pour virer sans sommation, un trouble fête. Décret déplaçant par ailleurs, le ministre de l’habitat à l’Éducation et, parachutant monsieur Hassan Omar Mohamed, un proche cousin de la victime, comme “remplaçant”. À travers ce geste, la population de Tadjourah qui pensait avoir enfin “quelqu’un” dans le gouvernement Tidji*, vient de recevoir un autre coup dur en pleine figure. En effet, le “remplaçant”, Hassan Omar Mohamed , est connu pour le zèle qu’il déploie pour faire plaisir au maître de Beit-el-Wali. N’a-t-il pas un jour emprisonné sa propre sœur représentante de l’ARD (un parti pourtant “légalisé” au pays) à Tadjourah? Il y aura des mécontents, là-bas, c’est sûr. Mais, pas assez pour ramener à la raison I

L’attentat du Café de Paris: Chonologie des événements

Le jeudi 27 septembre 199 0, vers 19heures, 4 hommes arrêtent un taxi pour demander au chauffeur de les conduire au lieu dit «Jaman-Cas»* où ils auraient un véhicule en panne. Arrivé à destination, le conducteur est purement et simplement ligoté par les 4 passagers. Ce n’est pas tout: son véhicule fut volé par les 4 malfaiteurs. Le chauffeur, «Carrabloo» de son surnom est donc laissé attaché, là-bas. Aux environs de 21 heures, l’attentat du Café de Paris est commis. Plusieurs dizaines de personnes (essentiellement française) sont blessées à des degrés plus ou moins grave et deux enfants innocents y perdent la vie: un petit cireur de chaussures djiboutien et un petit français. Selon les premiers témoignages, ceux qui ont commis cet acte à la fois lâche et ignoble, «ont lancé plusieurs grenades et pris la fuite à bord d’un taxi». Ces premiers témoins avaient donné une description sommaire du véhicule et des ses 4 occupants. «Une recherche» est lancée… Autour de 20 heures

Compte-rendu de la commémoration du 21 anniversaire des événements qui ont suivi l’attentat du Café de Paris : On se tiendra débout, jusqu’au bout!

Ce samedi 1er octobre 2011, nous étions, comme prévu, à la Colline du Parlement d’Ottawa où se tenait pour la première fois, la commémoration du 21 anniversaire de la répression aveugle qui a ciblé la communauté Gadabourci suite à l’attentat du Café de Paris, le 27 septembre 1990. Attentat commis par, faut-il le rappeler, la police politique du régime totalitaire qui sévit à Djibouti depuis. Dans un premier temps, en tant que coordonnateur de cette cérémonie de commémoration, permettez-moi de remercier chaleureusement ceux et celles parmi vous qui avez répondu présent à notre appel. Merci d’avoir apporté un peu de pommade sur les plaies de ceux et celles qui attendent depuis 21 ans, le même geste de la part de ceux qui «gouvernent» leur pays. Vous avez été nombreux à prendre en main votre responsabilité citoyenne, au contraire des «gouvernants» qui, la tête cachée dans le sable, attendent, comme d’habitude, que le temps efface leurs empreintes de la mémoire collective. V